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Stress et infertilité : comment agir au mieux ?

Le rythme de vie, la pression au travail, les transports en commun, les nuisances sonores constantes, le poids de la charge mentale sont autant de facteurs qui peuvent produire du stress, au point parfois qu’il semble normal. Il a pourtant une réelle incidence sur le bien-être et donc in fine sur notre fertilité. Ne le prenez pas à la légère !

C’est quoi le stress au fait ?

Le stress ? Évidemment que vous le connaissez, mais avez-vous déjà cherché à comprendre ce que c’est exactement ? Le stress est une réaction physique et émotionnelle face à un stimulus perçu comme un désagrément, voire une « agression » (retard dans les transports en commun, échéance professionnelle importante, etc.).

Le corps et la tête tentent alors de faire face via une série de réactions physiologiques allant de l’augmentation du rythme cardiaque à la constriction des vaisseaux sanguins, en passant par la sécrétion d’adrénaline. S’il est parfois « bon », le stress s’accompagne souvent de symptômes physiques et psychologiques désagréables et, s’il devient chronique, il peut être préjudiciable pour la santé.

On entend assez fréquemment que le stress est un frein majeur à la fertilité. Pour autant, rien n’est moins sûr ! En effet, même si les scientifiques se questionnent de plus en plus sur les effets du stress sur le fœtus », les études sur son influence en période conceptionnelle démontrent plutôt qu’elle est limitée et hétérogène chez la femme, du moins. Car chez l’homme, le stress aurait un effet avéré sur les hormones sexuelles et la qualité du liquide séminal.

Aussi divers que soient ces résultats, il est important de ne pas négliger le facteur stress quand vous voulez faire un enfant, tant son impact est global sur le bien-être de votre couple. En effet, le stress a non seulement des effets négatifs sur l’énergie, l’humeur et l’estime de soi, mais il favorise également les déséquilibres nutritionnels et immunitaires, voire les répercussions sur la vie amoureuse et sexuelle (tensions, manque de désir, etc.). Toutes ces problématiques peuvent, à leur niveau, porter préjudice au projet parental.

5 pistes pour limiter votre stress pendant le désir d’enfant

Les agents de stress, l’intensité du ressenti et les réactions à l’exposition dépendent de chacun. Difficile donc de donner des ingrédients anti-stress qui fonctionneront à la fois pour vous et votre partenaire.

Quelques pistes peuvent toutefois être intéressantes à creuser pour trouver vos anti-stress sur-mesure :

1.Repensez vos menus

Les aliments anti-stress existent ! Il est temps de les mettre à l’honneur dans vos bons petits plats (équilibrés, évidemment). À privilégier :

– le magnésium, idéal puisqu’il agit directement sur le cortisol, l’hormone du stress. Il est contenu notamment dans la banane, les fruits secs comme les noix, les amandes, les noisettes, les noix de cajou, mais aussi dans le chocolat noir ou la spiruline ;

– les oméga-3, qui amélioreraient la résistance cérébrale face au stress. Mangez régulièrement (2 à 3 fois par semaine) des poissons gras (sardine, saumon, thon, hareng, etc.) et alternez les huiles végétales dans vos assaisonnements (noix, colza, olive, etc.) ;

– les aliments riches en vitamine C et en vitamines B (B3, B6, B9 et B12), qui permettent de maintenir l’équilibre du système nerveux et d’apaiser ainsi le stress. Consommez sans modération des fruits et légumes colorés, des légumes verts et des légumineuses (lentilles, riz brun, pois chiches, etc.). À noter : la vitamine B9 (ou acide folique) contenue notamment dans les épinards, asperges, brocolis ou encore lentilles a non seulement une influence positive sur le stress, mais aussi sur la formation du cerveau du futur bébé!

– les « super aliments » comme les graines de chia, la spiruline, les baies de goji ou les baies d’açaï, qui complètent l’équilibre alimentaire et boostent l’énergie.

Enfin, veillez à limiter au maximum les excitants comme le café, le tabac, mais aussi les sodas et boissons trop sucrées.

2.Mettez-vous au sport

Le sport est un excellent moyen d’évacuer les tensions corporelles et psychiques liées au stress. Et là encore, certains sont plus bénéfiques que d’autres !

Les sports dits « cardio » tels que le running, le vélo, la boxe, la corde à sauter ou encore la danse permettent de se dépenser physiquement, ce qui procure une décharge d’endorphines et une sensation de bien-être psychique. Quant aux pratiques douces comme le yoga et le Pilates, elles aident à l’harmonisation corps-esprit en se recentrant et en travaillant davantage sur les sensations et le ressenti. À vous de choisir en fonction de vos préférences.

3.Testez l’aromathérapie

Certaines huiles essentielles ont des propriétés calmantes et apaisantes reconnues. En fonction de votre état émotionnel du moment, essayez de vous tourner vers :

– les huiles essentielles de lavande et lavandin, d’ylang-ylang, de néroli, de verveine et les huiles essentielles d’agrumes (orange douce et mandarine), prisées pour leur pouvoir apaisant. A privilégier en diffusion, une vingtaine de minutes par jour ;

– l’huile essentielle de petit grain bigarade, qui soulage les tensions nerveuses et aide à combattre le stress. Comme l’HE de lavande, le petit grain peut être utilisé en application directe sur l’intérieur du poignet quand le stress monte. Versez 1 goutte sur la peau et inspirez profondément ;

– l’huile essentielle d’angélique, qui peut aussi vous soulager si votre stress se somatise au niveau du ventre. N’hésitez pas à mélanger 2 ou 3 gouttes à une huile végétale de votre choix (argan, noisette, etc.) avant de l’utiliser en application locale quotidienne.

4.Faites une cure d’ashwagandha

Sous ce nom barbare d’ashwagandha se cache une plante médicinale indienne aux nombreuses vertus : réduit l’anxiété et le stress, renforce le système immunitaire, a des effets anti-inflammatoires…   L’idéal est de faire une cure d’ashwagandha. Vous pouvez en trouver par exemple du Bio sur le site de Novoma.

5.Respirez autrement

Dans bien des situations de stress, la respiration profonde favorise un retour au calme ou, du moins, une sensation d’apaisement, en régulant le rythme cardiaque qui s’est lui-même emballé sous l’action des stresseurs. À tenter pour vous détendre : la respiration abdominale ou en carré (inspirez, bloquez votre respiration, expirez, retenez votre respiration en deux temps à chaque étape).

Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire !

Pour aller plus loin :

PMA Info : Stress et médecines douces en PMA

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